Le beffroi

Il y avait le fort représentant les bellatores (ceux qui combattent), il y eut ensuite l'église représentant les oratores (ceux qui prient). Les laboratores (ceux qui travaillent) voulurent à leur tour montrer leur existence et ce beffroi n'est au départ, rien d 'autre que la naissance de la société civile.


Un peu plus de détails


Les Malaucéniens l’appellent l’Horloge ou mieux lo Reloge en provençal. C’est le symbole de la société civile - on disait alors la Communauté - qui veut exprimer sa présence (et sa force) face aux nobles du château et aux ecclésiastiques de l’église.
« En 1482, douze ans après l'exemple donné par Avignon, Malaucène voulut, elle aussi, avoir son horloge marquant et sonnant les heures; et comme on cherchait à l'établir en un lieu central et élevé, Jacques de Pracomtal céda une partie de sa maison à la Communauté moyennant la cense annuelle de six deniers. [...]
Construite uniquement pour la commodité des habitants, cette tour carrée devint bientôt pour eux d'une tout autre utilité, à cause des guerres de religion. Armée de canons, elle contribua beaucoup à la défense du pays.» 
A et F Saurel

« ... il fut décidé en 1761 de rehausser le beffroi de trois mètres en utilisant les pierres du château et de mettre une porte à la plate-forme; l'horloge était en place le 18 avril 1762 et Cosme Brachet, artisan de Séguret auquel bien d'autres villes recouraient à
l'époque, notamment Vaison et Beaumes-de-Venise, pouvaient recevoir le prix de son travail : 600 livres et le vieux mécanisme. Ensuite, on jugea utile de blanchir la tour. »
M. Brusset



LE DIAPORAMA


Avant 1910

Le cadran de 1910, visible à la mairie

Le mécanisme de 1910, visible à la mairie

De 1910 à ...

De nos jours