Témoignage Stéphane ALAZARD

Mon père m’a appris à parler football comme d’autres ont appris à parler une langue. Aussi le ballon pour moi c’est un morceau de cuir qui m’attire. Je ne peux pas m’empêcher d’y taper dedans et de faire avec toutes sortes de trucs. Il n’y pas d’enfants aux Alazards, alors j’ai trouvé un mur comme partenaire. Ce mur me renvoie la balle cent fois par jour, c’est à la fois Bellone, Bravo et bien d’autres joueurs. 

Puis le samedi il y a le « match ». Je retrouve l’équipe, ce n’est pas n’importe qui, c’est une équipe de copain. Sans eux on ne peut pas jouer, notre objectif à tous c’est de gagner et d’être bien classés dans la poule. Avant de jouer je suis énervé, mais sitôt après le coup d’envoi je ne pense qu’à mettre le ballon au fond des filets, et quand je réussis, c’est formidable. Cette année chaque entraînement nous fait progresser, peut être plus tard, nous pourrons jouer dans une division élevée.

Nos dirigeants et entraîneurs pourraient dire avec un peu de fierté : « Ils étaient pupilles en 1983 à Malaucène ».


Stéphane ALAZARD. 

Journal du RG MALAUCENE 1983.




LE DIAPORAMA


Stéphane et l'équipe pupilles 1983-84

Pupilles 1983-84. Stéphane jongle. Celui qui est derrière n'en revient pas !