Les Papeteries : une si longue histoire qui se termine si mal (1)

Il y a un ou plusieurs ateliers papetiers à Malaucène depuis le XVIe siècle. Et il a fallu que l'idéologie stupide du XXIe siècle débutant fasse fermer une entreprise qui ne marchait pas si mal que ça...Un jour, probablement, Olivier Peyre, l'historien officiel des Papeteries, nous contera cette longue histoire. Pour l'instant, nous allons résumer ici deux siècles et demi d'histoire grâce aux deux petits livres publiés par notre association : Malaucène village du Ventoux et Malaucène les mémoires de l'horloge. Les chapitres concernant les Papeteries ont été signés de René Chauvin et d'Olivier Peyre.



Un peu plus de détails


Au commencement de toute chose, il y a l'eau claire et pure du Groseau qui a joué un rôle prépondérant. Elle a permis l'installation de nombreux moulins tout au long du cours de cette modeste rivière. Elle a aussi permis de donner à boire aux Malaucéniens et aux terres des paysans. Depuis le Moyen Âge, les prés de Malaucène sont renommés et nourrissent des chevaux ou des bœufs qui serviront de force motrice avant la découverte du pétrole. Un atout énorme donc qui, de plus, attira chez nous Clément V, le premier pape d'Avignon qui aménagea un palais autour de l'actuelle chapelle du Groseau.

Le premier papier fut fabriqué en 1547, au Moulin Rossignol, situé près de la Porte Duron (actuellement Porte Cabanette).



LE DIAPORAMA


La Source de tout le premier développement malaucénien

Les différensts patrons durant cinq siècles