La lavande

Jusqu'à la guerre de 14-18, on a surtout coupé la lavande sauvage dans le Ventoux. Ce n'est qu'après la guerre que les lavanderaies cultivées se sont multipliées.



Un peu plus de détails


 Les récits de montées pédestres au Ventoux du milieu du XIXe siècle nous décrivent un versant sud pratiquement nu. les promeneurs ne manquent pas de signaler des cultures et des alambics près des sources, ceci jusqu'à la limite inférieure de la hêtraie. L'un de ces ascensionniste estime qu'il y sur les flancs la montagne en période de coupe de la lavande au moins 2000 hommes.

On a aussi coupé de la lavande sauvage dans Arfuyen.

On connaît la fameuse boutade de Fernand Raynaud : Ça a eu payé ! D'autres font référence à un âge d'or. Si cet âge d'or a existé pour la lavande, c'est dans les années 1920-1930. La prix de l'essence avait fortement grimpé pendant la guerre et son ascension a continué. La crise 1930-31 a stoppé tout ça.

La culture a connu un regain dès la fin de la 2ème guerre mondiale puis la courbe des prix a commencé ses variations sinusoïdales.

La mécanisation de la récolte a contribué à une reprise de la culture. Signalons qu'à Malaucène, deux ateliers ont fabriquer des machines : l'atelier Ponzo et l'atelier Clier.



LE DIAPORAMA


Début XXe : un alambic à distiller la lavande sauvage installé sur le cours du Rieufroid à Sainte-Marguerite

Années 1970 : une distillerie de plantes à parfums

Un alambic au cœur de la montagne

Vieille carte postale sur la cueillette de lavande sauvage

Plantation de lavandin dans un site exceptionnel, sous Barret-de-Lioure

Annéess 1990 : apport des lavandes à la distillerie

Quand on cultivait du lavandin entre Malaucène et Entrechaux