Nous nous référerons ici à l’article de Paul Peyre dans le
numéro 54 des Carnets du Ventoux.
Il s’agit d’une inscription gauloise écrite en caractères
grecs sur le socle en pierre de la croix placée à l’extérieur de la chapelle.
Depuis quelques décennies, cette stèle est placée à l’intérieur de
la chapelle.
Ce qui est encore lisible en grec :
ΛOYC
ΛIAKOC
KANTE
PATOYΔE
PACEΛOUY
traduit en latin :
LOUS
KANTE
RASELOU
RATOUDE
LIAKOS
Après de longues explications,
l’auteur nous livre la traduction « X, fils de Y, (a déposé) cette
stèle en reconnaissance à Graselos ».
Ainsi donc, « notre
Groseau fut, jadis, une divinité », divinité liée à l’eau que les
Celtes ont pu emprunter à leurs prédécesseurs et qui va devenir romaine puis
chrétienne, puisque la première chapelle du Groseau fut dédiée à Saint Jean… le
Baptiste.